un canard en plastique (jaune coin coin ^^)

Dark s'arreta de dessiner, interrressée par la conversation. elle interppella le garçon qui continuait de rougir face à la disusiion des deux filles.

-Je ne crois pas qu'il y ai grand danger avec nous: ironisa t-elle.

Bo haussa les épaules et s'enferma dans un mutisme non pas boudeur comme on aurait pu le croire mais il fit le "silence en lui même" comme il appellait ça. En réalité, ça consistait à laisser ses sens plus aiguisés que la moyenne et son esprit vagabonder dans le parc. Il faisait taire toutes pensées, s'obligeant à ne plus penser à rien et à laisser son cerveau réceptionner toutes les données potentielles à l'augure d'une menace puis une autre partie les scannait et rejetait les "déchets" pour ne conserver que les éléments essentiels. Kess appellait ça le "recyclage mental d'onde".
Il ferma les yeux et s'assit en tailleur, le dos droit puis laissa son esprit flotter dans le parc, enregistrant automatiquement tout.

Dark regarda le garçon. Il avait les yeux fermés et repirait calmement. Il paraiisait absent et vide comme si son âme s'était échappée de son enveloppe corporel pour un ultime voyage.
Dark légèrement inquiète le questionna:

-Bo? Tu fais qoi?

Sans ouvrir les yeux, le jeune homme répondit d'une voix calme :

- Je "scanne" en quelque sorte le parc pour détecter une éventuelle attaque ou onde négative émise par Teki ou ses sbires.

Comme cette réponse pouvait paraître étrange, il ajouta :

- C'est lié à la télépathie en fait même si je ne comprend pas vraiment son origine. Ca me permet de sonder les lieux dans lequels je suis pour percevoir une menace.

- Waou!!! fit Death

Elle s'approcha du lac en jouant avec des flammes au bout de ses doigts.
- J'aimerais bien y arrriver!!

Voyant que Bowman avait toujours les yeux fermés et semblait ne pas avoir entendu la remarque de Death ou alors que sa méditation était trop profonde pour qu'il ne puisse répondre, elle le fit alors à sa place :

- Ça ne s’apprend pas, dit-elle, Bo a essayé de me l’apprendre il y a quelques années, je n’y suis jamais arrivée. C’est un don inné.

Elle chercha des yeux un éventuel caillou mais ce n’était pas la peine, il n’y avait que de l’herbe, rien d’autre alors elle ferma à demi les yeux et imagina un galet. Gris, lisse, plat... un galet idéal. Lorsqu’elle le jugea parfait, elle le fit basculer dans la réalité. Le galet atterrit dans sa paume. Elle le fit rouler quelques secondes entre ses doigts. Un poids idéal, une surface lisse et douce, une courbure parfaite... l’idéal pour faire des ricochets !
Elle le fit sauter dans sa main avant de le lancer sur la surface de l’eau. Celui-ci ricocha cinq bonnes fois sur l’eau limpide, créant des arcs de cercles qui s’agrandissaient sans cesse. Puis après le cinquième bond, il sombra dans les eaux.